(most pages in arab (not available), quelques pages en français, and same pages in english)
Linked with Najat M’jid – Morocco, and with Interview de Madame Najat M’jid.
BAYTI, is a non-profit association recognized as a public utility institution decree Nº 2.99.38 of 21-1-99. It targets children in difficult circumstances: Street children, working children, abandonned children, juvenile delinquent and sexually exploited children. (full text).
As a mainly arab NGO, many of their pages are only in arab (not available), some few in french, comme Alerte mondiale, et Source: l’hebdo Al Ahram.org.
Since 2000, the SUEZ Foundation has supported the Bayti Association in Morocco.
The Bayti Association was created in 1995 by the pediatrician Dr. Najat M’Jid. « Bayti » means « my house » in Arabic. The association is mainly involved in helping street children and children who have been victims of sexual abuse.
Bayti seeks to give the hope of a better life to children whose only future was misery, clandestine emigration, prostitution, and other misfortunes.
With the help of a team of educators, social service specialists, medical doctors, and teachers, Bayti has established programs for these children specifically focused on social integration through schooling, individualized education workshops, and other avenues. (full text).
Une pionnière arabe:
Bayti a été fondée en 1994 par Najat M’jid, pédiatre et médecin directeur de la polyclinique mère-enfant de la CNSS Hay Hassani, à Casablanca, qui en est également présidente, membre active et bénévole. Administratrice et membre de plusieurs associations soutenant les projets d’aide à l’enfance en situation difficile (fondation Mohamed VI, fondation Suez-Lyonnaise des eaux, fondation du groupe Air France, Voix de l’enfant), elle est l’auteur de nombreux rapports et ouvrages sur l’enfance en difficulté, dont Bayti : Un ovni dans la planète rue. M’jid a reçu plusieurs prix, dont le prix du CIDEF (Centre International De l’Enfance et de la Famille), le Prix européen de la pédiatrie sociale, ainsi que le Prix des droits de l’homme de la République française en 2000. De par sa connaissance du terrain, M’jid a développé une approche et des outils psychopédagogiques inédits qui intègrent les dimensions psychosociales et systémiques du problème. Son association œuvre dans le domaine de la réintégration familiale, le réinsertion scolaire et socioprofessionnelle des enfants en situation difficile : enfants des rues, au travail, victimes de sévices, abandonnés, délinquants, mineurs clandestins ou enfants exploités sexuellement. Dans son intervention à l’Unesco, le Dr M’jid a cerné le profil de l’éducateur-rue et des outils qui lui sont nécessaires pour mener à bien sa mission. Car Bayti propose aussi une formation d’éducateur-rue (pour d’autres ONG marocaines et européennes), un programme de partenariat et d’échange entre les jeunes de différentes ONG et Bayti, un programme mineurs et prisons (préparation à la sortie et à la prévention des récidives, ainsi qu’un travail sur la migration clandestine en partenariat avec l’Espagne et la France. Une approche participative, basée sur un réel partenariat, le premier partenaire étant bien entendu l’enfant, est obligatoire pour réussir un programme de réinsertion. La famille, l’école, le secteur professionnel privé, les ONG et les structures étatiques sont également partenaires. Bayti ne se contente pas d’un travail exceptionnel sur le terrain, elle traite aussi le problème en amont et en aval. Elle ne traite pas que l’urgence qui, pourtant existe, mais veut aussi trouver des solutions durables qui passent par le changement des systèmes sociaux et étatiques, ainsi que des mentalités. (lire le texte entier).