Centre pour l'Action non-violente CENAC

anciennement Centre Martin Luther King CMLK

But et services du Centre – Le but du Centre pour l’action non-violente (CENAC, ex-CMLK) est la promotion de la non-violence active et par là-même la prévention de la violence. Ses services actuels reposent sur 35 ans d’expérience:

  • Programme de formation annuel à la résolution non-violente des conflits.
  • Organisation de modules de formation, intervention lors de conflits, supervisions, en réponse à des demandes spécifiques.
  • Permanences de conseil et soutien personnalisé aux objecteurs de conscience désirant accomplir un service civil; promotion auprès des jeunes.
  • Centre de documentation unique en Suisse contenant plus de 7’000 références dont des collections de revues, des ouvrages pédagogiques, des vidéos.
  • Edition d’un trimestriel d’information et de réflexion «Terres civiles» sur la non-violence.
  • … (texte entier).

Page d’Accueil;
Service Civil;
Formation: une série d’ateliers thématiques au travers de son programme annuel,  des interventions personnalisées à la demande de groupes;
documentation;
Le Centre: Activités en cours,
Adresse: CENAC, Rue de Genève 52, 1004 Lausanne, Suisse;
Formulaire de contact; Contact directe.

Petit Lexique de la non-violence: (Agressivité-Force-Lutte-Conflit-Peur-Violence)

  • Agressivité: La violence est tellement présente au coeur de l’histoire des hommes que nous sommes parfois tentés de penser qu’elle est inscrite au coeur même de l’homme. La violence serait « naturelle » pour l’homme. Il serait donc vain de parier sur la non-violence. En réalité, la violence est culturelle et non pas naturelle. Ce n’est pas la violence qui est inscrite dans la nature humaine mais l’agressivité. Et il n’est pas fatal que celle-ci s’exprime par la violence. L’agressivité est une puissance de combativité, d’affirmation de soi. Constitutive de ma propre personnalité, elle me permet d’affronter l’autre sans me dérober. Sans agressivité, nous serions constamment en fuite devant les menaces que les autres font peser sur nous; nous serions incapables de surmonter la peur qui nous retient de combattre nos adversaire.
  • Devant l’injustice, la passivité est une attitude plus répandue que la violence. La capacité de résignation des hommes est plus grande que leur capacité de révolte. Aussi, l’une des premières tâches d’une action non-violente est-elle de « mobiliser » ceux-là mêmes qui subissent l’injustice, c’est-à-dire de réveiller leur agressivité pour les préparer à la lutte. En ce sens, la non-violence est plus opposée à la passivité et à la résignation qu’à la violence.
  • La non-violence, affirmait Gandhi, suppose avant tout qu’on est capable de se battre.
  • La violence apparaît alors comme une perversion de l’agressivité. L’action non-violente collective doit permettre de canaliser l’agressivité des individus en sorte qu’elle ne s’exprime plus par les moyens de la violence destructrice qui risquent de créer de nouvelles injustices, mais par des moyens justes qui permettent de construire une société plus juste. Source du lexique.

Conflit: … (long texte entier).