Mécanopolis.org – axe contre-mondialiste

L’histoire de Mecanopolis est simple, elle tient même en peu de mots : quelques amis, ne supportant plus le nouveau cours des « mensonges de la domination », ont entrepris de créer un blog, puis le site sur lequel vous vous trouvez … (à propos 1/2).

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A propos: … Il n’en n’aura pas fallu plus pour que toute une strate d’imbéciles et de suspects vilipendent à notre propos les accusations ou rumeurs les plus diverses (1), et particulièrement celle de « conspirationniste ».

Il s’agit là du moyen le plus politiquement correct de répandre un jugement simpliste sur la contre-information et les personnes dont elle est issue, le mot « complot » faisant directement référence à des histoires paranoïaques et dénuées de toute crédibilité, grâce aux clichés dispensés par les productions cinématographiques pour le grand public portant sur ce thème. En réalité, les « théories du complot » basées sur des faits indiscutables et débarrassées de leurs traits caricaturaux, peuvent justement permettre de comprendre la marche réelle des affaires, ce que le pouvoir en place veut éviter à tout prix.

Nous rassemblons toutes sortes de personnes et d’idées sur Mecanopolis, comme on choisit des alliés pour le combat, ou des associés pour une expédition périlleuse. Évidemment, on ne partirait jamais si on attendait d’avoir toute garantie sur chacun d’eux… Ils ne sont pas tous également sûrs, ils n’ont pas tous les mêmes intérêts. Nous apprendrons sur le tas à quel mobile ils obéissent. Peut-être devrons-nous ensuite nous retourner contre certains d’entre eux. Chaque chose en son temps.

si les masses savaient, si on ne leur cachait pas la vérité. est.ce qu’elles se révolteraient?

La société  dans laquelle nous vivons n’est pas aussi transparente qu’elle le prétend, ou elle ne l’est pas comme elle le prétend. Elle ne parait si déconcertante que parce que les intérêts agissants y sont la plupart du temps cachés, et les rapports de causalité falsifiés.

Dans la voix de ceux qui répètent les mensonges officiels diffusés en boucle par la propagande médiatique, c’est l’acceptation et la soumission à un « nouvel ordre mondial » qui s’exprime, et qui prétend, par la contrainte, assurer la survie collective. Ce « nouvel ordre mondial » est en fait toujours le même ordre ancien, qui se donne pour nouveau parce qu’il avance sur de nouvelles béquilles, jamais vues nulle part, et répand de nouvelles odeurs de décomposition, jamais senties nulle part.

L’artifice de la propagande consiste à affirmer à la fois que l’avenir est l’objet d’un choix conscient, que l’humanité pourrait faire collectivement, comme un seul homme, en toute connaissance de cause une fois instruite par les experts, est régi par un implacable déterministe qui ramène le choix à celui de vivre ou de périr ; c’est-à dire de vivre selon les directives des gouvernements ou de périr parce que l’on sera resté sourd à leurs mises en garde. Un tel choix se ramène donc à une contrainte qui règle le vieux problème de savoir si les hommes aiment la servitude, puisque désormais ils sont contraints de l’aimer. Selon Hannah Arendt, le problème de la domination totale était de fabriquer quelque chose qui n’existe pas : à savoir une sorte d’espèce humaine qui ressemble aux autres espèces animales et dont la seule « liberté » consisterait à « conserver l’espèce » (2).

Sur la terre ravagée par mille catastrophes savamment provoquées, ce programme cessera d’être une théorie de la domination pour devenir une revendication des dominés, car notre société est depuis trop longtemps abrutie par les manipulations « démocratiques » pour qu’il soit encore nécessaire de faire régner l’ordre par les armes. Nous aurions tort de penser selon le vieux schéma : si les masses savaient, si on ne leur cachait pas la vérité, elles se révolteraient. L’histoire moderne n’a pas été avare d’exemples contraires, illustrant plutôt, chez les dites masses, une assez constante détermination à ne pas se révolter en dépit de ce qu’elles savaient, et même – depuis Néron jusqu’aux « attentats » du 11 septembre – à ne pas savoir en dépit de l’évidence, ou du moins à se comporter en dépit de tout comme si elles ne savaient pas.

Les masses ont été trop longuement entraînées aux sophismes de la résignation et aux consolations de l’impuissance pour ne pas rester impavides devant la destruction du monde qui se déroule devant elles. Tout démontre que l’identification avec le mouvement et le conformisme absolu semblent avoir détruit jusqu’à la faculté d’être atteint par l’expérience la plus directe.

l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables

… (long texte entier).